« Small is beautiful » est une devise que l’on retrouve depuis un siècle dans des réflexions aussi diverses que l’économie, l’art et la culture. Les applications de supervision industrielle SCADA et MES peuvent également reprendre à leur compte cette maxime. La flybox d’ailleurs est née de l’expression de ce besoin de légèreté des utilisateurs industriels ainsi que de la nécessité de faciliter les accès sur les réseaux intranet des entreprises.
Pourquoi la légèreté ?
Les raisons qui poussent à construire des architectures plus légères pour des applications industrielles ou tertiaires sont légions. La légèreté implique moins de matériel, donc :
- Moins de coûts d’achat
- Moins de maintenance
- Maintenance plus aisée et requérant moins de compétences particulières
- Moins de pannes potentielles
- Moins de consommations électriques et donc meilleure emprunte carbone
- Moins d’encombrement dans les baies et les coffrets
- Moins de licences logicielles
- Moins de dépendances aux changements de version
- Plus de facilités d’évolution
- Moins de développements et délais de mise en œuvre plus courts
- Simplification de la redondance à chaud et à froid
- etc …
Le gain financier est considérable, aussi bien lors du démarrage du projet que tout au long de sa vie et son exploitation. La première question au début de l’étude d’un projet devrait toujours être : « Comment obtenir une architecture plus légère ? ».
La « course à l’armement »
Malheureusement la « course à l’armement » est dans l’air du temps, c’est-à-dire que beaucoup de fournisseurs de produits conventionnels considèrent que les architectures doivent être construites sur un principe de multiplication des serveurs. Serveurs de communication, de bases de données, de supervision, etc … Il faut remplir des baies entières, y compris pour des applications de petites tailles. L’exploitant peut se sentir sécurisé par cette débauche de matériels et d’équipements. Mais en réalité, il en est trop souvent prisonnier et cela entrave les évolutions et l’indépendance de ses choix. Certes les éditeurs ont parfois intérêt à convaincre leurs clients de procéder ainsi afin de vendre plus de licences et les rendre en quelque sorte pieds et poings liés. L’argument selon lequel cette « course à l’armement » est un gage de sécurité est la plupart du temps fallacieux dans la mesure où l’on multiplie les failles potentielles par le nombre d’équipements qui deviennent chacun une cible.
La réponse en flybox
Un investissement dans un système de supervision est un investissement longue durée, prévu pour durer 10 à 20 ans. Les marathoniens le savent bien, le poids est l’ennemi de l’endurance. La flybox joue à elle seule le rôle de :
- frontal de communication
- concentrateur de données
- serveur de bases de données
- serveur de supervision
- serveur de tâches métiers (MES, formulation, …)
- …
En concentrant les fonctions majeures dans un équipement industriel léger, fiable et sécurisé, la flybox propose une alternative claire à la « course à l’armement ». Nous avons travaillé dur pour obtenir ce résultat, depuis la création du concept flybox jusque dans l’écriture du code de nos logiciels. Notre souci d’optimisation est toujours lié à cette idée de légèreté. Le rapport entre une application flybox et une application conventionnelle peut aller de 1 à 10.
« Legèreté » ne signifie pas « petite application »
Contrairement à une idée reçue, le concept de légèreté ne réduit pas la puissance engagée et le volume de données traitées. Une seule flybox peut héberger des applications de grande taille (plusieurs centaines de milliers de points). Ici aussi, le monde du numérique apporte par son effervescence des réponses concrètes et opérationnelles. En portant ces réponses au monde de l’industrie et du tertiaire dans les solutions flybox, nous bénéficions des innovations sur l’optimisation des d’échanges temps réel sur les réseaux et sur les techniques utilisées dans le traitement de données.
Graphique d’utilisation d’une flybox en fonction du nombre de points :
Pour plus d’information, se reporter à linaware.eu